Pourquoi retrouve-t-on autant de belles vieilles voitures à Varadero ?
« En 1962, Cuba s’est isolée du monde lorsque les États-Unis ont instauré un embargo commercial interdisant toute relation commerciale avec l’île. Sans nouvelles voitures américaines ni pièces de rechange, les Cubains ont dû se contenter des véhicules déjà en circulation, principalement des classiques des années 1940 et 1950.
Dans les rues, ces anciennes machines affichent un aspect impressionnant avec leurs finitions chromées et leurs couleurs vives. Cependant, en tournant la clé ou en examinant de plus près la carrosserie, il devient évident que ces voitures ne sont plus tout à fait ce qu’elles semblent être.
Beaucoup de carrosseries sont rouillées après des décennies d’exposition à l’air salin de la mer. Après de nombreuses bosses et réparations, les panneaux ne s’ajustent plus toujours correctement, conférant à ces voitures un charme usé et un peu rebelle. Faute de pièces d’origine, de nombreuses réparations ont été improvisées avec du mastic et des marteaux, certains panneaux étant même fabriqués à la main. Le résultat est un scintillement piqué de vagues sur les contours des voitures.
Lorsque le moteur démarre, une autre différence saute aux yeux. La plupart de ces voitures fonctionnent désormais avec des moteurs diesel, souvent empruntés à des véhicules Hyundai plus récents, mais aussi récupérés de vieux camions, bateaux, ou même de générateurs russes.
Étonnamment, il existe encore de nombreux véhicules avec des pièces d'origine, entretenus avec soin. Cela constitue un choix délibéré, car ces voitures génèrent de bons revenus pour leurs propriétaires en transportant des touristes désireux de vivre une expérience cubaine authentique. »
Source : The Vintage News
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