Selon les autorités, cette interruption massive a touché tous les secteurs, y compris les hôpitaux, les entreprises et les foyers, entraînant de sérieux désagréments pour la population.
Les coupures de courant ne sont pas nouvelles à Cuba, mais cette panne semble avoir été particulièrement étendue et soudaine, soulevant de vives inquiétudes parmi les Cubains. Des témoignages rapportent que de nombreuses régions ont été privées d'électricité pendant plusieurs heures, rendant la situation encore plus difficile en cette période de chaleur.
Les responsables ont commencé à enquêter sur les causes de cette panne. Bien que des facteurs climatiques puissent être en jeu, beaucoup soulignent également la fragilité du réseau électrique cubain, qui souffre de problèmes structurels persistants et d'un manque d'investissements dans les infrastructures. Les pénuries de matériel et les difficultés d'approvisionnement exacerbent cette situation déjà précaire.
Le gouvernement a promis de travailler rapidement pour rétablir le service, mais la confiance de la population est mise à mal. Les Cubains, déjà confrontés à des défis économiques importants, espèrent un retour à la normale dans les plus brefs délais. En attendant, la crise énergétique continue d'affecter le quotidien des citoyens, qui s'inquiètent pour leur avenir.
La veille, le gouvernement avait annoncé l'arrêt du travail dans le secteur public, ainsi que d'autres mesures, pour lutter contre la crise énergétique qui frappe l'île. Ces dernières semaines, certaines provinces ont subi des coupures d'électricité allant jusqu'à vingt heures par jour.
Cuba endure depuis vendredi en milieu de journée une panne totale d'électricité, après l'arrêt de la principale centrale thermique de l'île. Les rues de La Havane étaient désertées, sans transport public, avec peu de circulation de véhicules et sans feux de signalisation. Certains commerces privés demeuraient ouverts. Les cours ont été suspendus dans tout le pays jusqu'à lundi. «Le système est sans électricité dans tout le pays», après l'arrêt de la centrale Antonio Guiteras, a déclaré à la télévision d'État Lazaro Guerra, directeur général de l'électricité au ministère de l'Énergie et des mines. M. Guerra a précisé que quand la centrale électrique s'est arrêtée «le système s'est effondré».
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